Neuf énoncés d’exercices sur le raisonnement par récurrence (fiche 02).

On pose, pour tout
:
![]()
Pour tout
:
![]()
Conjecturer, puis démontrer par récurrence, une formule générale.

Montrer que, pour tout
et tout
:
![]()

Si
est un ensemble, on note
l’ensemble de ses parties.
Pour tout
on pose :
![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[S_{n}=\sum_{X\in\mathcal{P}\left(\llbracket1,n\rrbracket\right)-\left\{ \emptyset\right\} }\frac{1}{f\left(X\right)}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-895fe23f627868683bf0532bb6bf6d9f_l3.png)

Montrer que, pour tout
il existe une unique fonction polynomiale de degré
telle que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\in\mathbb{N}^{\star},\thinspace\sum_{k=1}^{n}k^{p}=S_{p}\left(n\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-920713a0ab08a7b9e6354bfe2b3453ba_l3.png)
Expliciter ![]()

Démontrer par récurrence l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left(\sum_{i=1}^{n}x_{i}y_{i}\right)^{2}\leqslant\left(\sum_{i=1}^{n}x_{i}^{2}\right)\left(\sum_{i=1}^{n}y_{i}^{2}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7ec3b0380dea4c9c71dd755ec30373be_l3.png)

Soit
un intervalle de
(ni vide, ni réduit à un singleton) et soit
une application.
On suppose que
est convexe, c’est-à-dire :
![]()
On note, pour tout entier
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\Delta_{n}=\left\{ \left(t_{1},\cdots,t_{n}\right)\in\left[0,+\infty\right[^{n};\thinspace\sum_{i=1}^{n}t_{i}=1\right\}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d1b7479ae6375a26cbfbfb871cca661c_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f\left(\sum_{i=1}^{n}t_{i}x_{i}\right)\leqslant\sum_{i=1}^{n}t_{i}\thinspace f\left(x_{i}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-038569d4d96102ba9b789df2a6987325_l3.png)

Soit
un espace vectoriel sur le corps
Etant donné un endomorphisme
(c’est-à-dire une application linéaire de
dans
on appelle vecteur propre pour
tout vecteur
non nul et tel qu’il existe un scalaire
vérifiant
Le scalaire
est alors unique : on l’appelle la valeur propre associée à
(pour l’endomorphisme ![]()
Un vecteur propre pour
est donc un vecteur
tel que la famille
est liée.
Montrer par récurrence que si
est une famille de vecteurs propres pour
associés à des valeurs propres toutes distinctes, alors cette famille est libre.

Soit
un espace vectoriel. Montrer que pour tout entier
si
est une famille quelconque de vecteurs de
et si pour chaque
le vecteur
est combinaison linéaire des vecteurs
alors la famille
est liée.

On se propose d’établir l’inégalité entre moyennes arithmétique et géométrique, à savoir :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left(\prod_{i=1}^{n}x_{i}\right)^{1/n}\leqslant\frac{1}{n}\sum_{i=1}^{n}x_{i}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5fc517fafbe03de4d62723ebc3415da6_l3.png)
On va procéder par une récurrence directe (par contraste avec la preuve de Cauchy, qui repose sur une récurrence « à l’envers »).
1) Etablir l’inégalité au rang
afin d’initialiser la récurrence.
2) On suppose l’inégalité vraie au rang
pour un certain
Soient alors
et soit
leur moyenne arithmétique :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[A=\frac{1}{n+1}\sum_{i=1}^{n+1}x_{i}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-12fe34b465966e12f5771c32c0302ea1_l3.png)
a) Que peut-on dire si
pour tout
?
b) On suppose désormais le contraire. Montrer qu’il existe des indices
tels que :
![]()
c) Vérifier que :
![]()
d) Conclure quant à l’hérédité, en appliquant l’hypothèse de récurrence à la liste de
réels strictement positifs obtenue à partir de
en retirant
et
en insérant
(qui est strictement positif d’après le point précédent).
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