Il existe une infinité d’applications vérifiant la condition : .
On peut citer , toutes les applications affines du type (avec arbitraire), ou encore et … beaucoup, beaucoup d’autres.
Mais sauriez-vous produire un exemple d’application vérifiant ?
Il existe une infinité d’applications vérifiant la condition : .
On peut citer , toutes les applications affines du type (avec arbitraire), ou encore et … beaucoup, beaucoup d’autres.
Mais sauriez-vous produire un exemple d’application vérifiant ?
On peut prendre la fonction f impaire définie sur R+ par :
f(0)=0
f(x)=x+1 si x est dans ]2n,2n+1]
f(x)=-x+1 si x est dans ]2n+1,2n+2]
Il est facile de vérifier que ça fonctionne.
Évidemment, il y a une infinité de solutions ressemblant à celle-ci (en changeant la longueur des intervalles).
Bonjour!
Si f:R->R vérifie fof=-id:
Pour x dans R : f(-x)=(f^3)(x)=-f(x)
Donc f est impaire et f(0)=0, ce qui nous donne une intuition pour la suite.
Soit A, B une partition de ]0,+inf[ avec A et B équipotents.
Il existe une bijection g:A->B
Nous posons, pour x dans R:
f(x)=
0 si x=0,
g(x) si x dans A,
-g^(-1)(x) si x dans B,
-g(-x) si x dans -A,
g^(-1)(-x) si x dans -B
Nous vérifions que fof=-id.
En fait, toutes les applications cherchées sont de cette forme là:
Soit f:R->R telle que fof=-id. On note:
A = {x dans ]0,+inf[ / f(x)>0}
B = {x dans ]0,+inf[ / f(x)<0}
(On note < l’inclusion ensembliste)
On a, par définition de A:
f(A) < ]0,+inf[
Pour tout y dans f(A) (si A non vide):
Il existe a dans A tel que y = f(a)
Donc f(y)=f(f(a))=-a et alors:
f(f(A)) < -A
Pour a dans A : -a=f(f(a)) donc -A < f(f(A)) et alors:
f(f(A)) = -A < ]-inf,0[ (ce qui reste vrai si A est vide)
Donc f(A) 0 par définition de B.
Or f(-f(b))=-f(f(b))=b>0
Donc -f(b) appartient à A.
Donc b=f(-f(b)) est dans f(A)
Donc B < f(A) (ce qui reste vrai si B est vide)
Donc f(A)=B
Donc A et B sont tous les deux non vides (puisqu’au moins l’un d’eux est non vide)
f induit une bijection g de A dans f(A)=B, donc A et B sont équipotents.
Finalement:
Pour x dans B:
x=-f(f(x))=g(-f(x)) donc f(x)=-g^(-1)(x)
Pour x dans -A:
f(x)=-f(-x)=-g(-x)
Pour x dans -B:
-x=f(f(x)) donc
g^(-1)(-x)= g^(-1)(f(f(x)))=f(x)
Ce type d’exercice, qu’on arrête de faire en école d’ingénieurs, me manque énormément…
Effectivement… vous avez bien sûr raison.
A moins de se restreindre à des corps finis, je ne vois pas trop comment la définir sur l’ensemble des réels…
Si une telle fonction réelle existe, alors elle est nécessairement bijective.
En effet :
– Injective : si f(x)=f(y) f(f(x))=f(f(y)) -x=-y donc x=y
– Surjective : Quel que soit y réel, on peut trouver x tel que f(x)=y, il suffit de prendre x=-f(y)
Or si f est bijective elle est monotone ce qui est en contradiction avec f(f(x))=-x
Bonjour et merci de votre commentaire. Pour ce qui concerne le caractère bijectif, nous sommes d’accord; on peut d’ailleurs rappeler au passage le mécanisme général qui sous-tend votre raisonnement : si une composée est injective (resp. surjective) alors est injective (resp. est surjective).
En revanche, la bijectivité de n’entraîne pas sa monotonie (à moins bien sûr qu’on suppose la continuité de … ce que l’énoncé initial ne fait pas).