Mais d’après la formule de symétrie :
et donc :
ce qui prouve la parité de Noter que pour cet entier est impair (il vaut 1).
Remarque
Si l’on prouve que, pour tout :
()
il en résultera que :Or l’inégalité équivaut à :
donc aussi à , qui est évidemment vraie.
On a fait apparaître une sommation télescopique. Au final :
Remarque
puis effectuer, dans la dernière somme, le changement d’indice On obtient :
et donc, par symétrie des coefficients binomiaux :
Remarque
d’où la conclusion, puisque les deux dernières sommes valent 0 (d’après l’exercice n° 4).
on voit aussitôt que :
c’est-à-dire :
et d’autre part :
de sorte que :
Passons à une preuve combinatoire. Etant donné un ensemble de cardinal calculons le nombre de couples de parties de tels que :
Une première méthode consiste à choisir d’abord , ce qui peut se faire de façons. Pour chaque tel choix, il existe façons de choisir Ainsi :
Seconde méthode : on choisit d’abord ce qui peut se faire de façons. Pour chaque tel choix, il existe façons de choisir (en effet, vu qu’on a déjà choisi éléments, il faut « entourer » en sélectionnant éléments parmi les qui restent). Ainsi :
et l’on retrouve bien la formule encadrée.
Remarque
On reconnaît la fameuse « formule du pion » (voir la section 7 de cet article)
Si l’on intègre par parties en posant :
il vient :
La formule de linéarisation :
donne alors :
c’est-à-dire, après transformation du produit en somme :
Or on sait (intégrale de Dirichlet) que :
et donc, pour tout :
Par conséquent :
Dans cette dernière somme, on peut poser et utiliser le résultat de l’exercice n° 4 :
En définitive :
- L’application qui, à une chaine associe la permutation définie par
- Pour tout l’ensemble des parties de qui sont de cardinal est une antichaîne, de cardinal En particulier pour
- Une majoration :
- Pour tout notons Par définition : Comme on voit en passant aux cardinaux que :
- L’inégalité précédente peut s’écrire :
- Pour tout notons Par définition : Comme on voit en passant aux cardinaux que :