Solutions détaillées de neuf exercices sur les calculs de sommes (fiche 02).
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La somme proposée comporte termes. Le plus petit est
Par conséquent :
Par comparaison, on en déduit que :
Il est facile de calculer (pour en regroupant les termes deux par deux :
Il en résulte que :
Ainsi :
Pour finir, on peut (mais ce n’est pas indispensable) regrouper ces deux formules en une seule :
où désigne la partie entière (par défaut) du réel
Il suffit de remarquer que, pour tout :
et donc :
On peut montrer, plus généralement, pour tout couple d’entiers naturels non nuls :
La preuve est similaire. On rend la sommation télescopique en observant que, pour tout :
Une somme de termes peut toujours être majorée par le produit du plus grand terme par le nombre de termes (cf. exercice n° 1 de la présente fiche).
On voit ainsi que, pour tout :
et donc :
Par ailleurs, il est évident que :
On dispose donc, pour tout de l’encadrement :
Noter que cet encadrement est encore valable pour .
Le théorème d’encadrement permet de conclure que :
Pour tout :
C’est la célèbre identité de Cassini (dont on trouvera une preuve ici).
Il en résulte que le terme général de la série peut s’écrire :
et donc (sommation télescopique) :
Or, on sait (voir par exemple ici et la remarque qui suit) que, lorsque :
On conclut ainsi que :
Soit Posons pour tout :
c’est-à-dire, selon la formule du binôme (voir par exemple ici) :
Par linéarité de l’intégrale, on voit d’une part que :
et d’autre part que :
Il en résulte que :
On peut aussi utiliser la formule du pion (si nécessaire, voir cet article) :
ce qui donne :
En ré-indexant cette dernière somme, il vient :
Or, on sait par la formule du binôme que :
et l’on retrouve ainsi le résultat encadré plus haut.
D’après l’inégalité entre moyennes géométrique et arithmétique pour réels positifs :
Donc, par croissance de sur :
c’est-à-dire, d’après la formule du binôme :
Or, pour tout :
et donc :
comme souhaité.
Pour fixé, notons l’ensemble des parties de vérifiant On cherche à calculer avec :
Le symbole indique une union disjointe (c’est-à-dire l’union d’une collection d’ensembles, dont on sait qu’ils sont deux à deux disjoints). Comme le cardinal d’une union disjointe d’ensembles finis est égale à la somme des cardinaux, on obtient :
Par ailleurs, le cardinal du produit cartésien de deux ensembles finis est égal au produit des cardinaux, donc :
On classe à présent les parties de selon leur cardinal, ce qui revient à former des « paquets » de termes dans la somme ci-dessus. Chaque paquet renferme les termes associés aux parties de même cardinal :
Pour finir, il faut voir deux choses :
- Pour donné, il existe parties de ayant pour cardinal
- Si alors En effet, les parties de vérifiant sont exactement les avec Or et il existe donc telles parties donc telles parties
Bref :
et donc, d’après la formule du binôme :
Il paraît difficile d’obtenir « pile » ou « face » en lancers ou moins !
Par ailleurs, si les premiers lancers ont donné autant de « pile » que de « face », on est sûr de totaliser « pile » ou « face » au coup suivant.
Les valeurs prises par la variable aléatoire sont donc comprises entre et
Réciproquement, si alors peut prendre la valeur c’est par exemple le cas si les premiers lancers produisent la séquence :
et que le ème lancer donne « pile ».
Bref :
Considérons maintenant l’événement pour un certain Pour qu’il se réalise, il faut et il suffit que l’un des deux scénarios suivants se produise :
- scénario 1 : les premiers lancers donnent « pile » et « face » et le ème lancer donne « pile »
- scénario 2 : les premiers lancers donnent « pile » et « face » et le ème lancer donne « face »
Or, l’ensemble des premiers lancers peut conduire à séquences équiprobables, parmi lesquelles réalisent le scénario 1 et autant réalisent le scénario 2.
Par conséquent :
Il s’ensuit que :
et donc que :
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