Solution pour le challenge 80
Dans ce qui suit, 
 désigne l’ensemble des parties (sous-ensembles) de 
 et 
 désigne l’ensemble des permutations de 
 (bijections de 
 vers lui-même).
Considérons l’application 
 qui a tout 
 fait correspondre l’ensemble de ses points fixes. Si l’on prouve que 
 est surjective, il en résultera que 
 est non dénombrable, puisque 
 est non dénombrable.
Soit ![]()
➡ Si 
 est fini, on considère un cycle 
 de support 
 : c’est une permutation dont l’ensemble des points fixes est 
 EDIT : Ceci est valable lorsque 
 est de cardinal au moins 2. Si 
, autrement dit si 
, pas de problème puisque 
 est l’ensemble des points fixes de 
. Mais si 
 est un singleton (autrement dit, si 
 pour un certain 
), alors il n’existe aucune permutation ayant 
 comme ensemble de points fixes ! Il faut donc rectifier et considérer plutôt 
. Comme 
 est dénombrable, l’ensemble d’arrivée de 
 reste non dénombrable et la preuve est « réparée » (merci à G. Bigon pour sa remarque). End EDIT
➡ Et sinon, numérotons 
 en une suite 
 strictement croissante et considérons 
 définie par :
      ![]()
      ![]()
Autre point de vue …
Afin de montrer que l’ensemble des permutations de 
 n’est pas dénombrable, il suffit de construire une bijection entre une partie non dénombrable de 
 et 
 On commence par partitionner
 sous la forme :
      ![]()
- l’ensemble des parties finies de 

 - l’ensemble des parties infinies de 
 dont le complémentaire est fini - l’ensemble des parties infinies de 
 dont le complémentaire est infini 
On constate que :
➡ 
 est dénombrable. En effet, si l’on note 
 l’ensemble des parties finies, non vides, de 
 dont le plus grand élément est 
 alors : 
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[F=\left\{ \emptyset\right\} \cup\bigcup_{p=0}^{\infty}F_{p}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-2ed79b6a7f570052f6da3b4440c571d7_l3.png)
➡ 
 est aussi dénombrable. En effet, l’involution
      ![]()
Comme 
 n’est pas dénombrable, ce qui précède prouve que 
 ne l’est pas non plus.
On considère alors l’application 
 qui a toute partie 
 de 
 infinie et de complémentaire infini, associe la permutation 
 définie comme suit :
- si 
 désigne le 
ème entier naturel pair, alors 
 = le 
ème élément de 
 - si 
 désigne le 
ème entier naturel impair, alors 
 = le 
ème élément de 
 
Par construction, 
 est une permutation de ![]()
De plus, 
 est bijective puisque, si l’on définit
      ![]()
A titre indicatif, voici trois exemples de permutations 
 où 
 désigne une partie de 
 infinie et de complémentaire infini :
si 
 est l’ensemble des entiers impairs :
      ![]()
si 
 est l’ensemble des puissances de 2 :
      ![]()
si 
 est l’ensemble des nombres premiers :
      ![]()
Pour consulter l’énoncé, c’est ici


Bonjour,
 ne possède pas d’antécédent, ainsi que tous les ensembles de la forme  
, car une permutation ne peut pas laisser fixes tous les entiers sauf un seul.
. 
 est dénombrable et votre application est bien surjective dans 
 qui est non dénombrable.
A propos de la première solution, il me semble que
En revanche, si on note
J’aime bien l’autre preuve 🙂
Vous avez raison, une partie de
 de la forme 
 ne peut pas être l’ensemble des points fixes d’une permutation ! Je m’empresse de rectifier. Et bien sûr vous ne vouliez pas parler de 
 (qui n’est autre que 
) mais plutôt de 
.
J’ai un doute. Je suis d’accord sur le fait que
 vaut 
, mais je ne vois pas bien la différence entre 
 et 
. Ces deux derniers ensembles possèdent bel et bien les mêmes éléments, n’est ce pas ?
Au temps pour moi … erreur de lecture : j’ai pris
 pour 
 … Désolé pour le bruit.