Solutions détaillées de neuf exercices sur le second degré (fiche 01). Cliquer ici pour accéder aux solutions.
L’erreur consiste à écrire que le carré de serait
Il s’agit en fait de c’est-à-dire
Il s’agit ici d’une erreur de signe. Voici le calcul correct :
On ne peut simplifier par que si . Voici à présent une résolution correcte.
L’équation équivaut à , c’est-à-dire . Or on sait qu’un produit de facteurs (réels) est nul si, et seulement si, l’un au moins des facteurs est nul. Par conséquent l’équation proposée équivaut à : ou .
Pour l’équation
on procède exactement comme à l’exercice précédent. Les solutions sont 0 et 4.
Pour
on regroupe tous les termes dans un membre, ce qui donne l’équation équivalente , ou encore (après factorisation par ) : . Finalement, on trouve deux solutions : et .
L’équation
équivaut à et ses solutions sont -1 et 1.
Même chose pour l’équation
qui s’écrit , donc se factorise en . Ses solutions sont -4 et 2.
De même pour
On a une différence de deux carrés qui est nulle. Après factorisation, on aboutit à l’équation équivalente , c’est-à-dire . Les solutions sont -7 et .
Enfin l’équation
n’a pas de solution réelle puisque, pour tout : .
L’équation
s’écrit aussi et sa seule solution est -1.
L’équation
équivaut à , c’est-à-dire . L’unique solution est 3.
L’équation
équivaut à , c’est-à-dire . On factorise, ce qui donne l’équation équivalente . Les solutions sont donc et .
Pour l’équation
il serait maladroit de développer ! On factorise plutôt par , ce qui donne l’équation équivalente , c’est-à-dire . Les solutions sont donc -1 et .
On passe à l’équation
Après développement et regroupement des termes dans un seul membre, on trouve l’équation équivalente , c’est-à-dire . On met cette dernière sous la forme et il apparaît que 3 est la seule solution.
Enfin, la dernière équation s’écrit (après simplification par 2) :
c’est-à-dire . Sa seule solution est donc .
L’équation
équivaut à et se factorise sous la forme , c’est-à-dire . Ses solutions sont donc -3 et 1.
L’équation
peut se mettre sous la forme , dont le membre de gauche ne peut s’annuler (il est, pour tout réel, minoré par ). Il n’y a donc aucune solution.
On transforme l’équation
en divisant chaque membre par , puis en faisant apparaître un carré. Elle équivaut ainsi à , qui se factorise pour donner . Les solutions sont donc et 2.
Pour l’équation
on développe et on regroupe, pour obtenir l’équation équivalente , qui peut s’écrire , c’est-à-dire . On factorise et on obtient l’équation équivalente . Les solutions sont donc 1 et 4.
On transforme l’équation
en développant le membre de droite puis en regroupant les termes dans un seul membre. Il vient , que l’on met sous la forme . On factorise pour obtenir l’équation équivalente . Les solutions sont et .
Même méthode pour l’équation
ce qui donne l’équation équivalente , ou encore . On met sous forme canonique : . Les solutions sont -2 et .
Accélérons le tempo, puisque c’est toujours la même chose …
Pour
les solutions sont -1 et .
Pour
les solutions sont et .
Pour
les solutions sont et
Pour l’équation
on cherche les solutions dans . En regroupant tous les termes dans un membre et après réduction au même dénominateur (qui est ), l’équation équivaut à , c’est-à-dire . Le solutions de cette dernière sont et (et elles sont retenues puisqu’elles appartiennent à ).
L’équation
n’est définie que pour . Pour un tel , elle équivaut à . Le solutions de cette dernière équation du second degré sont et 1, mais 1 est à rejeter. Finalement : une seule solution : .
Pour résoudre l’équation
on dispose essentiellement de deux méthodes. La première consiste à distinguer deux cas selon le signe de : on est ainsi conduit à résoudre l’équation dans , l’équation dans et à réunir les deux ensembles partiels de solutions. La seconde méthode consiste à changer d’inconnue en posant . L’équation transformée possède deux solutions, à savoir et . On résout alors chacune des équations et et l’on réunit, là encore, les ensembles de solutions obtenus. D’une manière ou d’une autre, l’équation proposée possède quatre solutions : -3, -2, 2 et 3.
Pour l’équation
on peut factoriser et obtenir l’équation équivalente . Comme la condition n’est vérifiée pour aucun réel , on parvient à deux solutions seulement : -2 et 2.
L’équation
n’est définie que pour . En posant , l’équation transformée est , dont les solutions sont et . La première est exclue (car une racine carrée est positive ou nulle). En résolvant , on trouve l’unique solution :
Enfin, on traite l’équation
en posant , ce qui nous amène à l’équation transformée (du second degré en ) : , dont l’unique solution est . On doit alors résoudre , qui équivaut à et possède donc 2 pour seule solution.
➡ Si , il s’agit d’une équation du premier degré : . Celle-ci possède pour seule solution.
➡ Si , l’équation proposée est du second degré et une CNS (condition nécessaire et suffisante) pour qu’elle possède une solution unique est que son discriminant
soit nul. Cette dernière condition est, à son tour, une équation du second degré (l’inconnue étant cette fois ) dont les solutions sont
Finalement :
Par hypothèse :
donc, pour tout :
Et bien sûr, même chose avec . En ajoutant membre à membre, on obtient :
soit, après division par et compte tenu des relations et :
Il ne reste plus qu’à exploiter cette relation de récurrence.
Il est clair que :
donc, d’après :
Remarque
Si de plus et si sont des entiers (vérifiant donc ), alors sont aussi des entiers et la formule montre (par une récurrence immédiate) que :
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