Solutions détaillées de neuf exercices sur la notion de produit scalaire (fiche 01).
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Divers éléments théoriques sont disponibles dans cet article.


Traitons directement le cas général.
Soient
et
des réels tous distincts.
Pour tout
, l’application :
![]()
Par conséquent, l’application :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathbb{R}_{n}\left[X\right]^{2}\rightarrow\mathbb{R},\thinspace\left(P\mid Q\right)\mapsto\sum_{i=0}^{n}P\left(a_{i}\right)Q\left(a_{i}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-54392c89f353e2af01bec27f464b361c_l3.png)
En outre, si
c’est-à-dire si
alors (somme nulle de réels positifs)
pour tout ![]()
Enfin, on sait que le seul élément de
possédant
racines est le polynôme nul.
Bref, on a bien affaire à un produit scalaire. Ensuite, la bonne idée est de penser à l’interpolation de Lagrange. Notons
l’unique élément de
vérifiant :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[L_{j}\left(a_{i}\right)=\left\{\begin{array}{cc}1 & \text{si }i=j\\\\0 & \text{sinon}\end{array}\right.\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1e69f2f3a3242f6f771d953a52f8a0f6_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ L_{j}=\prod_{{0\leqslant i\leqslant n\atop i\neq j}}\frac{X-a_{i}}{a_{j}-a_{i}}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e6b3703d5576f92fa572620afc12c4e9_l3.png)
Il est classique que
est une base de
En outre, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left(L{j}\mid L_{k}\right)=\sum_{i=0}^{n}\delta_{i,j}\delta_{i,k}=\delta_{j,k}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cdcdaf78ddf4aa9e3c4d71a06244aee0_l3.png)

On montre d’abord la linéarité de
Pour cela, on considère deux vecteurs
un réel
et l’on espère prouver que :
![]()
Il faut bien voir que les deux membres de cette égalité sont des formes linéaires et, en particulier, des applications. On va donc se donner
quelconque et prouver que :
![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*}\left[\varphi\left(\lambda a+b\right)\right]\left(x\right) & \underset{\left(1\right)}{=} & \left(\lambda a+b\mid x\right)\\& \underset{\left(2\right)}{=} & \lambda\left(a\mid x\right)+\left(b\mid x\right)\\& \underset{\left(3\right)}{=} & \lambda\thinspace\left[\varphi\left(a\right)\right]\left(x\right)+\left[\varphi\left(b\right)\right]\left(x\right)\\& \underset{\left(4\right)}{=} & \left[\lambda\thinspace\varphi\left(a\right)+\varphi\left(b\right)\right]\left(x\right)\end{eqnarray*}](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-c960cc66d9ab01092393d5d0d682688d_l3.png)
Les égalités
et
découlent de la définition de
L’égalité
provient de la linéarité à gauche du produit scalaire. Quant à l’égalité
elle résulte de la définition de
où
sont deux formes linéaires sur ![]()
La linéarité de
est établie. Plus formellement, on a prouvé que :
![]()
Pour montrer l’injectivité de
il suffit de vérifier que son noyau est réduit au vecteur nul de ![]()
Si
alors
est la forme linéaire nulle, ce qui signifie que :
![]()
En particulier :
et donc
L’injectivité de
est établie.
Si
est de dimension finie, alors
On peut donc affirmer, grâce au théorème du rang, que
est un isomorphisme.
Remarque
Cet isomorphisme est qualifié de canonique, pour indiquer qu’il a été défini de manière intrinsèque, c’est-à-dire sans utiliser une quelconque base de ![]()
Lorsque
est de dimension infinie, l’application
n’est jamais surjective.
En voici une démonstration, si vous êtes intéress(é)e.
Toutes les formes linéaires du type
pour
sont continues. Ceci résulte de l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
![]()
Il suffit donc de prouver l’existence de formes linéaires discontinues pour conclure que
n’est pas surjective.
Comme
est de dimension infinie, il existe une suite
de vecteurs de
qui sont unitaires et linéairement indépendants.
Notons
et soit
un supplémentaire de
dans
On définit une forme linéaire
sur
par les relations suivantes :
![]()
et
![]()
Cette forme linéaire est discontinue, puisqu’elle n’est pas bornée sur la sphère unité de ![]()
Voici maintenant un résultat moins précis, mais qui n’est déjà pas si mal…
L’espace
des applications continues de
dans
est muni du produit scalaire défini par :
![]()
On considère la forme linéaire » évaluation en
» :
![]()
Supposons qu’il existe
tel que
c’est-à-dire tel que :
![]()
En choisissant
on constate que :
![]()
L’application
est continue, positive et d’intégrale nulle : c’est donc l’application nulle.
Il en résulte que
est l’application nulle (nulle en tout point de
et donc aussi en
par continuité). Mais ceci signifie que
est la forme linéaire nulle, ce qui est absurde ! On a donc prouvé que
ne possède aucun antécédent par
.

Preuve 1
Si
l’inégalité à établir est vraie (c’est même une égalité) et la famille
est liée.
Supposons maintenant
et posons, pour tout
:

On voit que
est un trinôme de signe constant, donc de discriminant négatif ou nul (rappelons qu’un trinôme de discriminant strictement positif possède deux racines distinctes, qu’il est du signe de son coefficient dominant à l’extérieur du segment limité par les racines et du signe contraire à l’intérieur).
Ceci donne l’inégalité souhaitée.
Le cas d’égalité est celui où le discriminant est nul : il existe alors
tel que
c’est-à-dire
ou encore
La famille
est donc liée.
Preuve 2
Supposons
et
non nuls. On observe que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ 0\leqslant\frac{1}{2}\left\Vert \frac{x}{\left\Vert x\right\Vert }-\frac{\epsilon y}{\left\Vert y\right\Vert }\right\Vert ^{2}=\frac{1}{2}\left[\left\Vert \frac{x}{\left\Vert x\right\Vert }\right\Vert ^{2}+\left\Vert \frac{\epsilon y}{\left\Vert y\right\Vert }\right\Vert ^{2}-2\frac{\epsilon}{\left\Vert x\right\Vert \left\Vert y\right\Vert }\left(x\mid y\right)\right]\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-774a993d12be63707237e87c3ca4388b_l3.png)
![]()
Or,
par définition de
et donc :
![]()
En cas d’égalité, on a :
![]()

Fixons une base orthonormale
de
Soit
une forme bilinéaire.
Pour tout
en décomposant
dans
sous la forme :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ x=\sum_{i=1}^{n}x_{i}e_{i}\qquad\text{et}\qquad y=\sum_{j=1}^{n}y_{j}e_{j}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a574984671724fb987916fd8614f6dd2_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\varphi\left(x,y\right)=\sum_{i=1}^{n}\sum_{j=1}^{n}x_{i}y_{j}\thinspace\varphi\left(e_{i},e_{j}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-133b7812939a12b4df805b2a1d6cecac_l3.png)
Notons
D’après l’inégalité triangulaire :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left|\varphi\left(x,y\right)\right|\leqslant\alpha\sum_{i=1}^{n}\sum_{j=1}^{n}\left|x_{i}\right|\left|y_{j}\right|\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0bb1903a860d8709089d44330c0f78d3_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left|\varphi\left(x,y\right)\right|\leqslant\alpha\left(\sum_{i=1}^{n}\left|x_{i}\right|\right)\left(\sum_{j=1}^{n}\left|y_{j}\right|\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6c10113734a8cb4c50462c40fdc76d2d_l3.png)
Mais d’après l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{i=1}^{n}\left|x_{i}\right|=\sum_{i=1}^{n}1\times\left|x_{i}\right|\leqslant\left(\sum_{i=1}^{n}1^{2}\right)^{1/2}\left(\sum_{i=1}^{n}x_{i}^{2}\right)^{1/2}=\sqrt{n}\left\Vert x\right\Vert \]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-eefac58b6e8ef2b072059237b3a46c9b_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \sum_{j=1}^{n}\left|y_{j}\right|\leqslant\sqrt{n}\left\Vert y\right\Vert \]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9f4b1bdf2f39aa961b45f8cada6f7d1f_l3.png)
Finalement, en posant
:
![]()
Remarque
L’inégalité établie ci-dessus exprime la continuité de la forme bilinéaire
.
D’une manière générale, étant donné un
-espace vectoriel normé et une forme
-linéaire
sur
(c’est-à-dire : une application de
dans
qui est « linéaire par rapport à chaque variable »), on a l’équivalence entre les deux affirmations suivantes :
est continue- il existe un réel
tel que :
pour tout![Rendered by QuickLaTeX.com \[\vert\psi\left(x_1,\cdots,x_p\right)\vert\leqslant B\Vert x_1\Vert\cdots\Vert x_p\Vert\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-417adfc55e37cae04d4cd107838ac497_l3.png)
.
On peut montrer que si
est de dimension finie, la continuité d’une forme multilinéaire est automatique et ce, quelle que soit la norme choisie (rappelons qu’en dimension finie, les normes sur un
-espace vectoriel sont toutes équivalentes).
L’exercice n’aborde qu’un cas très particulier de cette situation (dimension 2 et norme issue d’un produit scalaire), mais de façon directe.

Soient
des vecteurs unitaires de
D’après l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
![]()
D’autre part :
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*}0 & \leqslant & \left\Vert x+y+z\right\Vert ^{2}\\& = & \left\Vert x\right\Vert ^{2}+\left\Vert y\right\Vert ^{2}+\left\Vert z\right\Vert ^{2}+2\left[\left(x\mid y\right)+\left(y\mid z\right)+\left(z\mid x\right)\right]\\& = & 3+2\thinspace f\left(x,y,z\right)\end{eqnarray*}](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d70ea3ea084aac54723139d3241187b4_l3.png)
et donc :
![]()
Dans
l’inégalité de gauche est réalisée si l’on choisit :
![]()
Et l’inégalité de droite est réalisée dès que ![]()
Remarque
est une partie compacte de
et
est continue. On pouvait donc affirmer, a priori, que
est bornée et atteint ses bornes.

Soit
continue, positive et d’intégrale nulle.
Supposons
non nulle, c’est-à-dire : ![]()
On peut d’ailleurs, en raison de la continuité de
en
et en
considérer que ![]()
Par continuité de
en
il existe
tel que
et, pour tout
:
![]()
![]()
![]()
Il en résulte que :
![]()
Lemme
Si
est continue, positive et d’intégrale nulle, alors ![]()
Dans cet énoncé, on peut bien sûr remplacer l’intervalle
par un segment quelconque.
Considérons maintenant
continue et strictement positive. Il est clair que
![]()
![]()
![]()
Voici maintenant la » bonne » version de ce résultat, avec des hypothèses minimales sur
(qui est appelée fonction poids,… weight en anglais).
On note
. C’est l’image réciproque par
du singleton
autrement dit l’ensemble des valeurs en lesquelles
s’annule.
Proposition
![]()
Rappelons que l’intérieur de
noté
est l’ensemble des réels
vérifiant :
![]()
Dire que
est d’intérieur vide signifie que
ne contient aucun intervalle non trivial.
Preuve de ![]()
Par contraposée. Supposons
et soient
tels que ![]()
Considérons une application
nulle en dehors de
et ne s’annulant pas dans ![]()
Par exemple :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ f:\left[a,b\right]\rightarrow\mathbb{R},\thinspace t\mapsto\left\{\begin{array}{cc} 0 & \text{si }t\leqslant\alpha\text{ ou }t\geqslant\beta\\\\\left(t-\alpha\right)\left(\beta-t\right) & \text{si }\alpha<t<\beta\end{array}\right.\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-571bdc33e1ea9cca529f1bd15bbafa3d_l3.png)
Alors
bien que
ce qui montre que
n’est pas définie positive.
Preuve de ![]()
Encore par contraposée. Par hypothèse, il existe
vérifiant ![]()
Vue la continuité de
il existe un segment
ainsi que
tels que :
![]()
On constate alors que :
![]()
Ainsi, ![]()

Passer en revue les trois axiomes de normes va poser une sérieuse difficulté technique pour l’inégalité triangulaire.
Montrons plutôt qu’il existe un produit scalaire sur
pour lequel
n’est autre que la norme euclidienne associée.
Posons, pour tout
:
![]()
Il est facile de voir que
est une forme bilinéaire, symétrique et positive.
En outre, si
alors (somme nulle de réels positifs) :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \left\{\begin{array}{ccccc} f\left(0\right) & = & 0\\ f'\left(1\right) & = & 0\\ \int_{0}^{1}f''\left(t\right)^{2}\thinspace dt & = & 0 & & \left(\star\right) \end{array}\right.\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a4f69a75869520cd5c1dcd16bf16911b_l3.png)
D’après le lemme démontré au début de l’exercice n° 6, la condition
impose
c’est-à-dire qu’il existe
tel que :
![]()
Mais
et
donc
et finalement
est l’application nulle. Ceci prouve le caractère défini positif.
Remarque
On s’appuie ici sur un résultat de cours : si
est un
espace vectoriel muni d’un produit scalaire, alors l’application
est une norme. Le seul point non trivial dans cette affirmation concerne l’inégalité triangulaire. Celle-ci découle de l’inégalité de Cauchy-Schwarz.

Suivons les indications proposées.
On définit une produit scalaire sur
en posant :
![]()
Détail de cette affirmation
Cette intégrale impropre est convergente car (d’après la propriété des croissances comparées) :
![]()
![]()
Par ailleurs, il s’agit bien d’un produit scalaire. Bilinéarité, symétrie, positivité sont évidentes et de plus, si
alors :
![]()
Enfin,
est un polynôme possédant une infinité de racines et c’est donc le polynôme nul.
Par commodité, on calcule une fois pour toutes :
![]()
D’après la théorie générale présentée à la section 3 de cet article :
![]()
Pour calculer cela, commençons par expliciter une base orthogonale
de ![]()
On peut partir de la base canonique
et l’orthogonaliser.
On trouve après quelques petits calculs :
![]()
Détail des « petits calculs » 🙂
Cherchons
et
sous la forme :
![]()
![]()
![]()
Alors :
![]()
Ensuite :
![]()
et

imposent
On s’appuie ensuite sur les deux formules :
![]()
et
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \left\Vert p_{F}\left(X^{3}\right)\right\Vert ^{2}=\frac{\left(X^{3}\mid e_{0}\right)^{2}}{\left\Vert e_{0}\right\Vert ^{2}}+\frac{\left(X^{3}\mid e_{1}\right)^{2}}{\left\Vert e_{1}\right\Vert ^{2}}+\frac{\left(X^{3}\mid e_{2}\right)^{2}}{\left\Vert e_{2}\right\Vert ^{2}}\qquad\left(\diamondsuit\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cff532379c999a0aa6961f2c96d3a40f_l3.png)
L’égalité
résulte de la formule de Pythagore (les vecteurs
et
sont orthogonaux).
L’égalité
découle de l’expression en base orthonormale du projeté orthogonal sur
d’un vecteur de
à savoir :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ p_{F}\left(X^{3}\right)=\frac{\left(X^{3}\mid e_{0}\right)}{\left\Vert e_{0}\right\Vert ^{2}}\thinspace e_{0}+\frac{\left(X^{3}\mid e_{1}\right)}{\left\Vert e_{1}\right\Vert ^{2}}\thinspace e_{1}+\frac{\left(X^{3}\mid e_{2}\right)}{\left\Vert e_{2}\right\Vert ^{2}}\thinspace e_{2}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-376f35088a9202c6265d2071e58eb240_l3.png)
Calculons quelques produits scalaires utiles :
![]()


![]()
ainsi que :
![]()
![]()
![]()
On voit maintenant que :

et :

En conclusion :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{\inf_{\left(a,b,c\right)\in\mathbb{R}^{3}}\int_{0}^{+\infty}\left(t^{3}-\left(at^{2}+bt+c\right)\right)e^{-t}\thinspace dt=36}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0147eb6a3a034ec10d32d5e5bc8b1a36_l3.png)
et cette borne inférieure est atteinte pour :
![]()

Soit
Considérons l’application :
![]()
![]()
L’application
est continue car
lipschitzienne donc continue (pour une explication, voir ce passage d’une vidéo consacrée à une propriété de convexité de la distance à une partie d’un espace normé). Il s’ensuit que
est aussi continue.
Comme
alors
c’est-à-dire :
![]()
Le lemme habituel (cf. début de l’exercice n° 6 plus haut) s’applique et montre que ![]()
Ainsi,
s’annule en tout point où
ne s’annule pas. Or
est fermé, et donc
Ainsi ![]()
Ceci montre que
et l’inclusion réciproque est évidente.
Remarque
Il n’est pas restrictif de supposer
fermé puisque, pour toute partie
de
:
![]()
En effet
donc ![]()
Par ailleurs, si
s’annule en tout point de
alors
s’annule sur l’adhérence de
par continuité.
Il en résulte que :
![]()
Si un point n’est pas clair ou vous paraît insuffisamment détaillé, n’hésitez pas à poster un commentaire ou à me joindre via le formulaire de contact.
