Solution pour le challenge 18
L’une des deux clefs de ce qui suit est la célèbre identité remarquable :
dans laquelle est un entier naturel supérieur ou égal à 2 et deux réels.
Dans le cas particulier où sont entiers, cette formule nous montre que est un diviseur de
Cela dit, on peut écrire, pour tout :
et l’on va maintenant utiliser de plusieurs manières.
➭ Tout d’abord, et donc :
ce qui prouve que et donc :
➭ Ensuite, donc :
ce qui prouve que et donc :
➭ Enfin, et donc :
ce qui prouve que et donc :
On applique maintenant, trois fois de suite, le petit théorème de Fermat :
➭ Comme est premier, alors et donc d’après :
➭ Comme est premier, alors et donc d’après :
➭ Comme est premier, alors et donc d’après :
Pour finir, les entiers 3, 11 et 17 sont deux à deux premiers entre eux.
Il résulte donc de (1′), (2′) et (3′) que :
Petite note « culturelle » …
Les entiers composés (c’est-à-dire non premiers), plus grands que 1 et qui vérifient pour tout s’appellent les nombres de Carmichaël, en l’honneur du mathématicien nord-américain R. D. Carmichael (1879 – 1967) qui s’est penché sur ces êtres étranges.
En 1994, W.R. Alford, A. Granville et C. Pomerance prouvèrent l’existence d’une infinité de nombres de Carmichaël. Plus précisément, ils démontrèrent que le nombre de nombres de Carmichaël inférieurs ou égaux à vérifie pour tout assez grand.
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