Indications pour démarrer les exercices sur l’indépendance linéaire (fiche 01).
Cliquer ici pour accéder aux énoncés.
On peut se donner une combinaison linéaire nulle de puis évaluer en trois valeurs bien choisies… mais c’est moche !
Il est plus élégant de comparer les comportements au voisinage de des trois fonctions.
Réviser la formule d’addition puis s’en servir !
Observer que et appartiennent à un même plan vectoriel.
Ces trois affirmations sont respectivement vraie, fausse et fausse.
Maintenant, à vous d’expliquer pourquoi !
Comme est liée, il existe des scalaires non tous nuls tels que :
Que se passerait-il si ?
Pour le premier comme pour le second point, il faut en effet « viser la cible » !
Si ceci n’est pas clair pour vous, je vous suggère de consulter cet article, qui explique comment s’y prendre en général pour établir une implication.
Concrètement, pour le premier point : considérer un famille libre et se donner des scalaires tels que puis expliquer pourquoi les sont nécessairement tous nuls.
Comme il suffit de montrer que cette famille est libre.
Pour cela, on peut utiliser la formule de Taylor :
valable pour tout et tout polynôme de degré n.
Pour l’implication il s’agit de montrer qu’une certaine application est surjective.
Pour la réciproque, l’hypothèse nous autorise à choisir arbitrairement… On peut par exemple choisir et pour tout
Pour tout la famille étant liée, il existe des réels et non tous deux nuls et tels que
Il serait sympathique que les suites et soient convergentes et de plus que leurs limites et ne soient pas toutes deux nulles. Un simple passage à la limite donnerait ce qui prouverait que est liée.
Oui, mais voilà : les suites et n’ont aucune raison de converger…
Et même si elles convergeaient toutes les deux, leurs limites pourraient très bien être toutes deux nulles…
Il faut trouver un moyen de se ramener à la situation « sympathique » décrite ci-dessus.