Indications pour démarrer les exercices sur le raisonnement par récurrence (fiche 02).
Cliquer ici pour accéder aux énoncés.

Regardez bien :
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Les coefficients 0, 1, 1, 2, 3, 5 … vous rappelent certainement quelque chose ! Eh oui : la suite de Fibonacci semble bien impliquée dans cette histoire !
Je vous suggère de calculer encore
pour passer d’une simple présomption à une quasi-conviction 🙂
En ensuite ? Récurrence, bien sûr…

Penser à la formule d’addition du sinus :
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Commencer par calculer
pour
,
puis
.
Ensuite, il va falloir se poser la question suivante :
Comment les parties non vides de
sont-elles obtenues à partir de celles de
?

On peut calculer de deux façons la somme :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=1}^{n}\left(\left(k+1\right)^{p+1}-k^{p+1}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0dcf5e87b9b51c34c8ed3a68521af15c_l3.png)
et en déduire une formule de récurrence forte permettant le calcul de

Développer séparément les expressions :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left(\sum_{i=1}^{n+1}a_{i}b_{i}\right)^{2}\qquad\textrm{et}\qquad\left(\sum_{i=1}^{n+1}\,a_{i}^{2}\right)\left(\sum_{i=1}^{n+1}\,b_{i}^{2}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1cea540e7fc80674d458bde2f21ba07d_l3.png)
en faisant intervenir :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left(\sum_{i=1}^{n}a_{i}b_{i}\right)^{2},\qquad\qquad\left(\sum_{i=1}^{n}\,a_{i}^{2}\right)\qquad\textrm{et}\qquad\left(\sum_{i=1}^{n}\,b_{i}^{2}\right)\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3cbdf8fbb535c2b3ac894e5d605d8056_l3.png)

Le barycentre de
nombres
affectés de poids
(avec
pour tout
et
) peut s’écrire comme un barycentre de deux nombres :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{i=1}^{n+1}t_ix_i=T\sum_{i=1}^n\frac{t_i}{T}x_i+(1-T)x_{n+1}\]](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b6b16ec2f79a64548907a230d20c253c_l3.png)
Je vous laisse le soin d’expliquer qui est ce nombre
.

Pour l’hérédité, on considère une famille
de vecteurs propres pour
, associés à des valeurs propres toutes distinctes
. On se donne une combinaison linéaire nulle des
et on applique
à chaque membre de cette égalité. En combinant ces deux égalités, on doit pouvoir éliminer le vecteur
et obtenir une combinaison linéaire nulle de
. On peut alors invoquer l’hypothèse de récurrence…
Vous pouvez, si vous le souhaitez, commencer à jeter un coup d’œil à cette vidéo, qui explique tout cela en détail.

Pour l’hérédité, on se donne
vecteurs
ainsi que
vecteurs
et l’on suppose que chaque
est combinaison linéaire de
.
Formaliser cela (en nommant les coefficients de toutes ces combinaisons linéaires, ce nécessitera une double indexation), puis distinguer deux cas, selon que :
- les
sont tous combinaisons linéaires de 
- ou pas !
Dans ce second cas, et quitte à renuméroter les vecteurs, on peut supposer que le
ème coefficient de la combinaison qui exprime
à l’aide de
est non nul, ce qui permet de diviser par ce scalaire…

Pour le 2°-c, développer le produit
.
Le reste de l’énoncé est suffisamment détaillé.

