

Ne pas utiliser la formule de Fermat sous la forme :
![]()

On part de l’entier 1.
➣ On multiplie par n puis on divise par 1,
➣ On multiplie par n-1 puis on divise par 2,
➣ On multiplie par n-2 puis on divise par 3,
… et ainsi de suite …
➣ Pour finir, on multiplie par n-k+1 puis on divise par k.
D’après la formule de Fermat simplifiée, cette séquence d’opérations conduit au calcul de
.
Visiblement, il faut écrire une boucle inconditionnelle (for).
Rappelons aussi que (dans la syntaxe de Python 3), le quotient euclidien d’un entier A par un entier non nul B s’écrit : A // B (alors que A / B est une expression de type float).

Combiner la formule du pion et le théorème de Gauss.

Cette formule découle aussitôt de la formule du binôme : à détailler ! Pour l’interprétation combinatoire : considérer un ensemble E de cardinal n et prouver qu’il existe autant de parties de E de cardinal pair que de parties de E de cardinal impair.

Pour
c’est une question classique : il s’agit du calcul de la somme des termes dans une colonne du triangle de Pascal (ce calcul est fait ici).
Pour
et
, on doit pouvoir s’y ramener via la formule du pion.

Etant donnée
, on observe que pour tout
:
![]()
puis :
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*}\left[F^{2}\left(g\right)\right]\left(x\right) & = & \left[F\left(g\right)\right]\left(\alpha x\right)+\left[F\left(g\right)\right]\left(\beta x\right)\\& = & \left(g\left(\alpha^{2}x\right)+g\left(\alpha\beta x\right)\right)+\left(g\left(\alpha\beta x\right)+g\left(\beta^{2}x\right)\right)\\& = & g\left(\alpha^{2}x\right)+2\thinspace g\left(\alpha\beta x\right)+g\left(\beta^{2}x\right)\end{eqnarray*}](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b9137655a7997372ef3b7e6ef0aa6390_l3.png)
et encore :
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*}\left[F^{3}\left(g\right)\right]\left(x\right) & = & \left[F^{2}\left(g\right)\right]\left(\alpha x\right)+\left[F^{2}\left(g\right)\left(\beta x\right)\right]\\& = & \left(g\left(\alpha^{3}x\right)+2\thinspace g\left(\alpha^{2}\beta x\right)+g\left(\alpha\beta^{2}x\right)\right)\\& & +\left(g\left(\alpha^{2}\beta x\right)+2\thinspace g\left(\alpha\beta^{2}x\right)+g\left(\beta^{3}x\right)\right)\\& = & g\left(\alpha^{3}x\right)+3\thinspace g\left(\alpha^{2}\beta x\right)+3\thinspace g\left(\alpha\beta^{2}x\right)+g\left(\beta^{3}x\right)\end{eqnarray*}](https://math-os.com/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-fab589c54859295153a87164c33d1ed0_l3.png)
Moi, ça m’évoque franchement quelque chose de connu … pas vous ?

Considérer un ensemble de cardinal 3n et compter de deux manières le nombre de parties de cardinal n.

est la somme de deux endomorphismes de
qui commutent ! Il ne reste plus qu’à trouver lesquels …

Observer qu’il existe, parmi les entiers
un multiple de
et un seul, que l’on peut noter
, pour un certain
.
Vérifier alors que :
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