Il suffit de voir que l’ensemble des diviseurs de (et à plus forte raison celui des diviseurs impairs) est inclus dans ce qui entraîne évidemment que :
Il s’ensuit que :
Par comparaison aux séries de Riemann
qui sont respectivement convergente et divergente, on obtient la conclusion souhaitée.
Fixons tel que Pour assez grand :
et donc :
La série géométrique étant convergente, le principe de comparaison assure la convergence de la série proposée.
Exemple d’utilisation
Si l’on pose, pour tout :
alors :
et ce qui précède s’applique. La série est donc convergente.
Remarque
Cette méthode (qui donne une condition suffisante de convergence pour une série à termes positifs) est connue sous le nom de règle de Cauchy.
La propriété des croissances comparées (entre une exponentielle et une puissance) nous dit que, peu importe la valeur du réel :
En effet, pour tout :
or on sait que :
donc, par composition des limites :
puis :
Maintenant, fixons et choisissons Il apparaît que :
et donc, il existe tel que :
Par comparaison, on en déduit la convergence de la série que que soit
Pour tout et pour tout vu que :
donc :
Si l’on note cette dernière quantité, alors lorsque :
Il en résulte, d’après la règle des équivalents, que la série diverge.
Remarque
Dans ce qui précède, l’exposant 3 ne joue aucun rôle particulier et peut être remplacé par n’importe quel réel fixé.
On observe que :
donc d’après le lemme de Cesàro :
Autrement dit :
ce qui établit la divergence de la série
Observons pour commencer que, si l’on pose :
alors :
et donc :
d’où (par continuité de l’exponentielle) :
En conséquence la suite converge vers 0 mais, bien entendu, ceci ne suffit pas pour conclure quant à la nature de la série
L’idée est de reprendre le développement asymptotique précédent, mais avec une précision accrue. On part de :
d’où l’on tire :
puis :
et donc :
Un dernier développement (à l’ordre 1 au voisinage de 0) pour l’exponentielle, et on obtient :
La série est donc convergente.
Il est connu que, pour tout :
La suite est donc décroissante. Par ailleurs, cette suite est à termes positifs, ce qu’on prouve par récurrence :
- par hypothèse
- si pour un certain alors car
La suite converge donc vers un réel En passant à la limite dans l’égalité et compte tenu de la continuité de la fonction exponentielle :
Or, une étude (non détaillée) des variations de montre que cette application possède 0 comme unique point fixe. Ainsi
On peut maintenant utiliser le développement limité au second ordre :
ce qui donne, puisque :
ou encore :
Donc, étant donné :
A l’aide du développement limité au premier ordre :
il vient :
Il est donc judicieux de choisir :
D’après le lemme de Cesàro :
Autrement dit :
et finalement :
En conclusion, on a prouvé que :
ce qui entraîne la divergence de la série
En posant et si on constate que, pour tout :
et donc, pour tout :
La suite est par hypothèse croissante et majorée, donc convergente. Notons sa limite.
La suite est aussi convergente (c’est par hypothèse la suite des sommes partielles d’une série convergente). Notons sa limite et notons un majorant de Alors, d’une part :
et, d’autre part :
La suite des sommes partielles de la série (qui est à termes positifs) est ainsi majorée. Cette série est donc convergente et la série est donc absolument convergente. Si l’on note sa somme, alors :
ce qui prouve la convergence de la série
Une possibilité consiste à poser, pour tout :
La suite décroît et converge vers 0.
Quant aux sommes partielles on reconnaît qu’il s’agit de sommes géométriques (de raison et on les calcule donc comme suit :
d’où
En conséquence, la règle d’Abel s’applique et montre que la série converge.
Cependant, la série diverge, puisque son terme général n’est autre que
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